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Le Prieuré St Symphorien est une propriété privée. L’association Arcade l’a visité plusieurs fois. Nous remercions le propriétaire d’avoir accepté exceptionnellement de nous accueillir.

Saint-Symphorien de Buoux

La route serpente longuement entre forêt et falaises, quand soudain un campanile se dresse au dessus des arbres.


Le clocher tendu vers le ciel semble flotter sur les arbres. Comme un doigt pointé vers le ciel. La surprise est totale et marque les esprits. 


Les constructions visibles datent pour la plupart de la première moitié du XII° siècle.

L’Histoire 


Le 28 février 1053 une charte signée des frères Pons et Ripert atteste de la donation du monastère à l’abbaye St Victor de Marseille. Mais on sait que, deux générations avant, c’est leur ailleule Ingilrade qui avait fondé  une communauté religieuse.


Les textes ne précisent pas l’importance du lieu qui est qualifié tantôt de «cella», tantôt de «ecclesia» ou encore de «monasterium». 


Les bénédictins venus de Marseille vont marquer les lieux par les constructions romanes qui sont celles qui nous restent aujourd’hui.

Les moines vivaient de l’accueil des pèlerins et de l’artisanat. On sait qu’ils devaient donner chaque année à St Victor de Marseille une «redevance» de 24 verres à boire pour le réfectoire de l’abbaye. On a gardé, dans le Luberon, la tradition de la verrerie jusqu’au XVIII° siècle.


On ne sait pas quand les moines ont quitté les lieux qui deviendront successivement église paroissiale puis ermitage.


Au milieu du XX° siècle Saint-Symphorien tombe en ruine, seul le clocher est restauré en 1951.


Le propriétaire actuel rachète le prieuré en 1979 et entreprend un vaste programme de restauration et d’aménagement . Trois campagnes de fouilles ont permis de mieux connaître le lieu et son histoire.

L’architecture


Dans la période romane on distingue trois moments :


La construction primitive, caractéristique du XI° siècle, (en jaune sur le schéma) comporte une nef unique s’ouvrant du côté du levant sur une abside sensiblement outrepassée (détruite aujourd’hui, elle est en pointillés sur le schéma).


La construction principale -la plus grande partie des vestiges conservés- (en rose sur le schéma) peut être datée de la première moitié du XII°. Une sorte de transept se développe au sud, masquant une baie et l’arc d’une porte. Cette aile servait sans doute aux religieux qui laissaient ainsi l’église disponible pour les paroissiens.


L’église primitive aux murs gouttereaux étroits et sans contreforts dut être restructurée intérieurement à la fin du XII°. Contre les murs anciens on voit les vestiges de grandes arcatures à double rouleau (piliers en orange sur le schéma).


En saillie sur le mur nord de l’église (en rouge sur le schéma), la tour-clocher est un bâtiment de plan carré particulièrement remarquable.

Le propriétaire du prieuré de Saint Symphorien a fait un remarquable travail de recherche sur les nombreux documents historiques existants.


Si vous souhaitez en savoir plus :



un site internet
 :


Le prieuré de Saint-Symphorien


un livre :

                           

"Le Prieuré de Saint-Symphorien,

   une histoire de mille ans"